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| Plush traveling and Mother hen | |
| Auteur | Message |
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yeonyege ★ messagi : 98
★ here since : 13/10/2013
| Sujet: Plush traveling and Mother hen Lun 21 Oct - 17:09 | |
| Nathanaël regarda ses deux pokémons bouder sur le lit du français. Pong aimait beaucoup Ji Hyo et il ne perdait jamais une occasion pour lui quémander des câlins, et Noudeul ne supportait tout simplement pas le fait que Nathanaël lui demande de rester sagement quelque part. Le seul heureux dans l’histoire, c’était Gohan. Le caninos n’était pas beaucoup sortit ses derniers temps et il avait besoin de ses dégourdir un peu ses pâtes de pokémon, le rendez-vous avec Ji Hyo était donc une bonne occasion pour lui de sortir un peu. Mais Nathanaël ne supportait pas de voir le regard dépité de Pong. Le dernier pokémon qu’il avait eu c’était tout simplement incrusté dans l’équipe et le français n’avait pas eu la force de lui faire comprendre qu’il ne devait pas rester. Depuis, le jeune homme était quasiment incapable de refuser quelques choses au pachirisu. Le français prit la direction de la porte, et se retourna au dernier moment : « Bon, ok Pong, tu peux venir ! » Le pachirisu sauta en direction de Nathanaël, tout content : « Je sens que je vais regretter vous prendre tous les deux avec moi… » Sur ceux, le dresseur et ses deux pokémons partirent en direction du lieu de rendez-vous, Pong perché sur l’épaule du français, Gohan gambadant comme un petit chiot autour.
Le franco-coréen et ses deux pokémons arrivèrent enfin sur le lieu du rendez-vous. Un petit bar très sympathique dans le centre de la ville. Nathanaël vit que Ji Hyo était déjà arrivé. Il accéléra le pas et rejoignit enfin la demoiselle. Il était content de la revoir. En arrivant sur l’île il ne se doutait pas du tout que Ji Hyo y était déjà et il avait vraiment été heureux de la revoir après tant de temps. Depuis qu’elle avait quitté la France, ils n’avaient pas pu se voir même s’ils avaient gardé contact, mais pour Nathanaël, elle restait l’amie d’enfance qui l’avait protégé de son demi-frère. Elle restait le dernier vestige de son passé, et pour rien au monde il ne voudrait la perdre de vue à nouveau. « Salut Ji Hyo ! Comment vas-tu ? » Nathanaël marqua une courte pausé avant de s’excuser pour le retard : « Désolé du retard, j’ai eu quelques petits problèmes avec mes pokémons. » Il jeta un regard à son pachirisu qui n’avait pas perdu de temps pour sauter des épaules de son dresseur et se jeter sur la demoiselle pour lui quémander un câlin. Il pourrait presque être jaloux. De qui ? Des deux certainement. Il n'était plus en enfant et n'avait donc plus d'excuse pour se jeter dans les bras de son amie comme il l'aurait fait quand il était plus petit. « Pong m’a fait tout un foin pour venir, tu lui manquais. » Nathanaël ne le disait pas, mais à lui aussi elle lui avait manqué.
Machinalement, il lui avait parlé en Français. Si Nathanaël parlait aussi bien Français que Coréen, il avait plus de mal avec l’anglais. Et puis, l’habitude reprenait rapidement les rennes. Parmi ses meilleurs souvenirs comptait ceux passés avec Ji Hyo quand il était en vacances en Bretagne. Il se souvenait attendre avec impatience les vacances, et quand son père lui avait proposé de partir en vacances à l’étranger au bord de la plage, Nathanaël n’avait pas réfléchis une seule seconde : pour lui, vacances signifiait à l’époque Bretagne ! Il avait toujours su qu’au moins, en Bretagne, son demi-frère le laisserait plus tranquille. Et maintenant, il se trouvait sur la même île que Ji Hyo, sans demi-frère dans les horizons. |
| | | gwahag ★ messagi : 80
★ here since : 13/10/2013
| Sujet: Re: Plush traveling and Mother hen Sam 26 Oct - 22:31 | |
| Aujourd'hui était une belle journée. [...] C'est étrange de dire ce genre de choses, on dirait le début d'un mauvais film. Mais aujourd'hui était tout sauf un mauvais film. J'allais enfin revoir Nathanaël. Choi Nathanaël, petite peluche ambulante à mes yeux, qu'il fallait à tout prix que je protège et ce depuis que nous étions de simples gamins un peu naïfs, au fin fond de la France. En aucun cas je ne prenais Nath', comme j'aimais l'appeler, pour quelqu'un de faible, non. Il avait vécu beaucoup plus de moi, et ce par ma faute parce que je n'avais pas pu être là quand il avait le plus besoin de moi, et de ce fait, il était sûrement plus fort que je ne pourrais jamais l'être. Mais à mes yeux, il restait ce gosse que j'avais connu depuis toujours. Evidemment, il avait grandi, moi aussi et nous nous étions éloignés pendant quelques temps lorsque j'étais partie en Corée du Sud, là d'où nous venions tous les deux, un point commun que nous partagions. Cela ne nous avait pas empêché d'envoyer une multitude de lettres et mails. Mais ça n'était pas pareil de le voir en chair et en os. Depuis que nous nous étions retrouvés par un total hasard sur cette île plus qu'étrange mais qui était maintenant notre nouvelle maison, notre lien s'était renforcé.
Konoha, Chenipan de son état et faute d'être trop lent, se trouvait sur mon bras. C'était l'occasion rêvée pour le laisser sortir de sa Pokéball et Azuraï et son sale caractère n'avaient aucune envie de prendre un peu l'air, prétextant que le confort de sa maison miniature était bien plus plaisant que le soleil lourd de cette journée. Quant aux deux autres Pokémon... eh bien c'était une toute autre histoire et j'apprenais encore à vivre avec eux. De plus, j'avais trop peur qu'il leur arrive quelque chose.
Accompagnée de la toute première créature de mon équipe de choc et que pourtant, j'avais eu du mal à accepter au départ, j'étais arrivée bien en avance à notre point de rendez-vous. Je pris la liberté de commander une boisson pour Nathanaël en l'attendant, et une pour moi-même, que je sirotai pensivement en scrutant mes mèches de cheveux blondes et quelque peu multicolores. Quelques bruits de pas pressés me firent se retourner et mon sourire ne fit que s'agrandir en apercevant la mine réjouie du mi-français, mi-coréen, tout comme moi. Déjà, les mots de notre langue natale coulaient tous seuls sur nos lèvres. C'était comme le vélo, ce genre de choses, ça ne s'oubliait jamais et c'était un moyen pour nous de nous rappeler de notre enfance. Vous ne croiserez pas beaucoup de monde ici parlant la langue du pays de la baguette avec une telle aisance et c'était comme si nous construisions notre petit jardin secret, tous les deux, comme lorsque nous étions encore si jeunes.
« Nath' ! Tu me connais, ça va toujours avec moi. Mais dis-moi, comment va mon ami d'enfance préféré ? » Je levai une main, lui ébouriffant affectueusement les cheveux. Bien sûr que oui, il n'était plus un gamin, mais j'adorais l'embêter un peu avec ce genre de choses. Il savait bien que je n'étais pas méchante avec ça et nous étions bien trop proches pour s'en soucier réellement. Visiblement, le petit Pachirisu m'avait vraiment manqué, et je ne manquais pas de le câliner comme il le désirait. Je ris allègrement en voyant Konoha se rapprocher de moi sur le coup. Comme si j'allais l'oublier lui aussi !
Je poussai le verre que j'avais commandé pour Nathanaël vers lui. « C'est moi qui offre. » Machinalement, ma main continuait de caresser doucement la tête de Pong, mais je me concentrai plutôt sur Nath'. « Alors, raconte-moi tout. Pong ne veut toujours pas partir, à ce que je vois ? » Le petit Pokémon électrique semblait fier de son exploit. « C'est quand même un sacré hasard de se retrouver ici. Tu m'as manqué, tu sais ? »
Dernière édition par Hwang Ji Hyo le Lun 11 Nov - 13:12, édité 4 fois |
| | | yeonyege ★ messagi : 98
★ here since : 13/10/2013
| Sujet: Re: Plush traveling and Mother hen Mar 29 Oct - 21:44 | |
| Ji Hyo ébouriffa la chevelure de Nathanaël dans un geste qui rappelait un peu celui qu’il faisait pour taquiner Pong. « Je n’ai jamais été autant en forme ! » Ce n’était en rien un mensonge. Il avait l’impression que des ailes allaient lui pousser dans le dos pour qu’il puisse s’envoler dans les nuages, tellement son cœur était léger. Une belle journée, sur une île bien loin des problèmes passés de Nathanaël, en compagnie d’une amie d’enfance, que demander de mieux ? Ji Hyo avait déjà commandé des boissons. Preuve qu’elle connaissait bien les gouts du franco-coréen, elle avait pris un des péchés mignons de Nathanaël qu’il se fit un plaisir de gouter, écoutant son amie évoquer le pot de colle si mignon qu’était le pachirisu. Le liquide était délicieux, mais ce n’était rien comparait au plaisir qui émanait de Nathanaël : rien n’était plus agréable de revoir enfin cette amie d’enfance avec qui il avait tant de bon souvenir. « Impossible de se débarrasser de lui ! » Nathanaël sourit, amusé par la réaction indigné du pachirisu. Le français n’avait jamais vraiment eu le cœur de rejeter le petit pokémon, et ce dernier en profitait bien. « Mais tu me connais, même avec beaucoup de volonté je n’aurais pu le renvoyer balader. » L’ancienne chambre de Nathanaël était remplis de peluche mignonne (et pas très virile), preuve qu’il aimait beaucoup être entouré de petite chose à croquer. A présent, les peluches avaient été remplacé par des pokémons, vivant et tout aussi mignon… si bien sûr on oubli riolu qui était l’exception confirmant la règle. « Un heureux hasard. Tu m’as beaucoup manqué aussi… » Nathanaël n’était pas très doué pour exprimer ses sentiments, c’était donc un exploit qu’il dise ça avec autant de facilité : à prendre donc au sérieux. Le français était encore assez jeune quand son ami avait quitté la France, mais ça n’empêchait pas qu’il n’aurait pas pu supporter de ne pas rester en contact avec elle. D’autant plus que peu de temps après son départ, c’était le frère ainé de Nathanaël qui retournait aux origines, à Gwangju. Il ne lui restait à l’époque que ses peluches. Ou presque. Ça avait donc été avec une joie non dissimulé qu’il avait retrouvé son amie d’enfance. « Mon père a du te maudire quand tu es partis en Corée, je le suppliais sans arrêter pour qu’on aille au moins une fois là-bas en vacances. » Nathanaël n’avait jamais été aussi obstiné de toute son enfance.
Le franço-coréen termina son verre terminant, regardant distraitement Pong se faire câliner par Ji Hyo. « Je vais finir par être jaloux de Pong si ça continue… Il a toujours le droit à des câlins. » Gohan était monté sur les genoux du Français et reposait, sa tête sur ses pattes croisés, à la manière d’un chien. Pour une fois que le caninos était calme. Les pensées du franco-coréen dérivèrent vers son autre pokémon qui était resté dans la chambre. C’était son premier pokémon, et pourtant, il n’avait toujours pas réussis à gagner sa confiance… Nathanaël commençait peu à peu à perdre espoir de pouvoir un jour comprendre son Riolu. Ji Hyo semblait très proche avec son premier pokémon. « Dis Ji Hyo, Konoha est bien ton premier pokémon ? Tu n’as jamais eu de problème avec lui ? Je veux dire, au début, comme était votre relation ? » Autant Nathanaël n’avait eu aucun problème avec Gohan, et encore moi avec Pong qui avait tout simplement choisis lui-même son dresseur, autant avec Noudeul, c’était très compliqué. |
| | | gwahag ★ messagi : 80
★ here since : 13/10/2013
| Sujet: Re: Plush traveling and Mother hen Mer 30 Oct - 23:45 | |
| La petite créature électrique se plaisait sous les caresses régulières et machinales de mes doigts, fermant de tant à autre les yeux ou émettant des petits couinements de bien-être. J'aurai juré avoir aperçu quelques étincelles à l'extrémité de ses mains et de ses joues. Incroyable mais vrai, on aurait presque pu croire que ce Pachirisu était le mien, et pourtant, je savais très bien qu'il ne lâcherait jamais son véritable propriétaire. Lorsque Nathanaël était venu me voir tout paniqué à l'idée de se retrouver avec un troisième Pokémon sur les bras sans savoir quoi faire, j'avais tenté de l'aider à éloigner Pong, mais sans succès. Je savais déjà que c'était cause perdue. Et puis après tout, j'étais tout à fait sûre que derrière son apparence similaire à une peluche se cachait un Pokémon qui, je savais, allait être bénéfique pour Nath'. Ca ne faisait aucun doute. Et lui qui adorait les peluches ! Ironiquement, à mes yeux, il était comme l'une d'entre elles. Mais de mon côté, je ne délaissais pas non plus mon Pokémon insecte. Il s'amusait à ramper sur le long de mon bras, comme pour me rappeler sa présence. Ah, il m'avait déjà causé assez de soucis au début de mon aventure sur cette île pour qu'il devienne inoubliable ! Mais je comprenais son inquiétude. J'avais été bien bien atroce avec lui au tout début. Maintenant, j'avais mûri, d'autres problèmes pokémonesque se présentaient à moi mais Konoha était maintenant un soutien. Tout allait pour le mieux à part quelques petits détails dans ma vie, mais je ne le montrais pas, hors de question. Et puis Nathanaël était à mes côtés aujourd'hui, quoi de mieux pour se changer les idées que de se remémorer nos bons souvenirs et moments passés ensembles et d'en créer de nouveau aujourd'hui-même ? Pas grand-chose. Aujourd'hui était une belle journée et j'allais en profiter.
Je ris à sa remarque. Evidemment qu'il ne pouvait pas l'envoyer balader, Nath' était de nature gentille. Trop d'ailleurs. Voilà pourquoi je gardais toujours un regard maternel sur lui, prévenant ceux ayant de mauvaises intentions envers lui et qui s'approchaient trop près. Ca n'était bien évidemment pas le cas pour Pong ! Au contraire, j'accueillais sa venue avec plaisir. Je lui souris chaleureusement et doucement, je savais à quel point avouer ses sentiments pouvait être parfois une tâche ardue et savoir que je lui avais manqué également ne pouvait que me rendre heureuse. De plus, j'appréciais l'effort. Cela montrait à quel point il était difficile de nous séparer, pas même des milliers de kilomètres et des océans, voire mêmes des années, n'avaient réussi. Bien que nous avions essayé de nous revoir, sans succès. Même ses crises enfantines auprès de son père n'avaient abouti à rien visiblement. « Si tu savais les crises de larmes et de hurlements que j'ai piquées au mien quand j'ai appris que je partais de Brest... une vraie gamine ! » Quand on est enfant, on a tendance à tout prendre au tragique, c'est que mon père me disait toujours lorsque j'avais tendance à exagérer les situations... chose que je faisais toujours à l'heure actuelle mais c'était plus fort que moi. J'avais toujours une âme d'enfant au fond de moi, même si j'étais devenue adulte.
Voir Nathanaël aussi jaloux de son propre Pokémon me donna quelques idées machiavéliques, histoire de le voir devenir encore un peu plus envieux et impatient. Je pouvais me montrer impitoyable avec lui parfois, mais c'était ma façon de montrer à quel point il comptait pour moi. Je bus le reste de ma boisson d'un air innocent, comme si je n'avais pas entendu sa remarque, continuant de caresser Pong, provocatrice. La conversation s'orienta vers mon premier Pokémon que je scrutais du regard en réfléchissant à ce que je pouvais dire. Puis je me dis que je pouvais difficilement cacher mes débuts en tant que dresseuse et éleveuse Pokémon, Nath' ne me connaissait que trop bien pour voir que je mentais, complètement ou à moitié. « Disons que c'est moi qui lui ait rendu la vie dure, pas l'inverse, au début... et ce pour une raison stupide en plus de ça ! Tu me connais, impulsive comme je suis, je m'imaginais déjà avec des Pokémon feu, électrique. Quand j'y pense, j'étais cruelle avec lui, et j'ai agi comme une enfant qui n'a pas eu ce qu'elle voulait. Mais j'ai mûri maintenant, et je ne le changerais pour rien au monde. » Un sourire de regret aux lèvres, ma main vint tapoter doucement le dessus de la tête du Chenipan pour prouver que tout ceci n'était que de l'histoire ancienne, malgré les nombreux moments où j'ai l'air de me plaindre de lui. Une pensée me vint soudain. « Mais dis-moi, pourquoi cette question ? Tu ne me caches rien, hein ? » Un regard suspicieux et moqueur se fixa sur lui, mais j'étais surtout inquiète, presque en panique et je ne pouvais le cacher. Moi et mes instincts mère poule...
Voyant que la réponse ne venait pas immédiatement, je décidai de dissiper son malaise. J'ouvris les bras, l'invitant - et le forçant ! - à venir de blottir contre moi, comme quand nous étions gamins. Et puis j'avais du mal à me retenir de câliner ma peluche attitrée qui était en même temps un ami de longue date, il fallait le dire. J'étais tactile et quand on était proche de moi, il fallait assumer ce côté de ma personnalité. « Allez viens-là, je sais que tu en meurs d'envie. » Et moi aussi. |
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