i am a...

gwahag yeonyege jigwoon
ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Pellentesque cursus elementum sollicitudin. Duis tempus, lorem malesuada venenatis iaculis, tortor sapien varius mauris, vel posuere risus lectus vitae libero. Nunc suscipit et nulla vel tincidunt.

Alors que sa mère poursuivait sa maîtrise en histoire française, petite Mia grandissait sous la gouvernance de grand-papa et grand-maman Kwon. Son père lui était complètement hors de la photo, à vrai dire, même si elle le croisait dans la rue, elle n’aurait aucune chance de le reconnaître. En effet, Mia est un accident de jeunesse qui n’aurait jamais dû se produire. Mais peut-on vraiment blâmer madame Kwon? Simplement âgée de 19 ans, les yeux pleins d’admiration pour la France, et le cœur naïf, elle n’avait pu résister au charme du père de la blonde. Tout comme sa progéniture, ses cheveux étaient blonds, et il était beau. Il savait se servir des mots pour faire tomber les femmes à ses pieds et ses beaux yeux bleus savaient les captiver. C’est donc le temps d’un voyage de 2 semaines que leur amour fut consommé et que Mia fut créée. En gros, la seule contribution de ce français dans la vie de Mia fut de passer ses gênes supérieurs à sa progéniture.

Donc Mia grandit dans un petit appartement au centre-ville de Montréal avec ses deux grands-parents, tout ce qu’il y a de plus asiatiques. Il n’y a rien de surprenant dans le fait que la demoiselle ait été éduquée comme un enfant asiatique. Vous connaissez bien le stéréotype des parents asiatiques n’est-ce pas? Le célèbre « un A ici c’est un C asiatique », eh bien Mia y a déjà eu droit. Oh que oui, au début de sa scolarité, on le lui a répété deux fois et ce fut fini. Enfant intelligente, elle arrivait à passer tous ses cours avec facilité, recevant louanges de ses grands-parents et jalousie de la part des autres enfants. On ne lui laissa pas le moindre écart de comportement, même si elle faisait aussi partie de la société québécoise. Alcool? Party? Elle y eut à peine droit avant son adolescence. Et oh mon dieu, ce fut toute une adolescence que notre jeune Mia vécut.

L’adolescence de la blonde commença le jour où sa mère revint finalement à la maison après ses études. Alors qu’on s’attendait la revoir avec son diplôme d’historienne, elle revint avec un diplôme de masseuse et un ventre géant. Eh oui, son irresponsable de mère était à nouveau enceinte et avait balancé par la fenêtre ses études universitaires pour un emploi de masseuse. Autant dire que l’ambiance chez les Kwon était tendue, entre les grands-parents coincés et stricts de Mia, sa mère absente et irresponsable qui se prenait plus pour sa grande sœur que pour une figure d’autorité, et la petite sœur ou le petit frère qui était en chemin. Cette situation précaire entraina un changement de caractère majeur chez la blonde qui se mit à mépriser le monde entier. Déjà mise à part par son image stéréotypée de nerd asiatique, elle se mit à regarder de haut les membres de son propre groupe, en plus des autres qu’elle méprisait déjà à la base. « Mieux vaut être seule que mal accompagnée » était le motto qu’elle se répétait en permanence. S’en suivit ensuite un changement de look, etc. c’est à ce moment qu’elle devint qui elle est aujourd’hui, bien qu’un peu plus adoucie.

Par un beau jour, elle découvrit le site de l’île mirage et décida d’y envoyer sa candidature. Les choses n’ayant pas changé, outre l’accouchement de sa mère, Mia voulait simplement s’éloigner le plus loin possible. C’est ce qui poussa une Mia pourtant très réaliste à s’inscrire comme élève pour s’occuper de Pokémons. Par un pur miracle, elle fût acceptée et déménagea sans le moindre regret. Et dans sa première année, elle rencontra l’idiot qui arriva à s’approcher assez pour qu’elle se mette à l’apprécier. Il arriva à la changer, à l’adoucir un peu. Et aujourd’hui, ils sont encore ensemble. Vous les avez probablement déjà vu se crier dessus quelque part puisqu’ils ont une relation si passionnelle qu’ils pourraient bien se brûler mutuellement.

Certains diront que Mia est un monstre qui n’a pas de cœur, et ce n’est pas tout à fait faux, comme ce n’est pas complètement vrai. En effet, elle n’est pas du genre sensible, émotive et romantique, au contraire, peu de chose la touche vraiment. On devrait plutôt utiliser le mot blasé. Beaucoup trop terre à terre, elle a du mal à rêver et à se laisser aller dans une fantaisie. Et malgré les mots parfois rudes et trop sincères, elle sait aussi faire preuve d’une certaine gentillesse. Il ne faut pas avoir la moindre espérance quand on lui parle et vous pourriez être surpris de voir à quel point elle est intéressante comme personne. Il faut simplement s’habituer à sa langue de vipère qui frappe en tout temps, que ce soit sur les amis ou les ennemis. Elle n’arrive jamais à se retenir de dire la vérité, aussi brutale soit-elle, c’est tout.