Sujet: yang lukas ⏏ come on barbie, let's go party Sam 12 Oct - 19:05
Television is chewing gum for the eyes.
─ Frank Lloyd Wright
carte d'identité
hey you ! je me présente, yang lukas, un bel individu de sexe masculin de 21ans. eh oui ! je suis bel et bien né il y a si longtemps, soit le 03/12/91. ça te surprend, n'est-ce pas ? ça t'intéresse sûrement aussi de savoir que je suis aisé, mais je sais que ce qui t'intrigue le plus est de savoir que je suis... hétérosexuel ! tadam ! un peu plus et j'oubliais de dire que je viens de montréal (québec, canada) et que je suis d'origines canadiennes (et coréennes, merci papa). oui bon, sinon je partage une grande ressemblance avec lee jae hwan (ken, vixx) et je suis bien au courant, merci d'éviter de me le faire remarquer pour la centième fois.
mes parents se sont rencontrés à l'université de montréal alors que mon père était venu spécialement de corée du sud dans le but d'étudier au canada. ma mère est une pure québécoise née dans la ville même de québec, ce qui fait de moi un québécois d'apparence asiatique. les yeux bridés, c'est bien le seul trait que je tiens de mon père. ah et peut-être la couleur des yeux. la couleur de cheveux aussi, mais depuis l'idée weird d'une amie à mes quinze ans, je me teins parce que les gens trouvent que ça me va mieux le blond que le noir. en bref, je suis né à montréal en 1992 dans un quartier que vous connaitrez sûrement pas donc je vous en épargne le nom et c'est également là que j'ai grandi. ma famille n'a jamais déménagé, si bien que la maison familiale est bien partie pour le rester encore de longues années. j'ai toujours été dans des écoles françaises - ma mère y tenait - mais j'ai appris l'anglais en parallèle puisque c'était la langue dominante à la maison. on dira ce qu'on voudra, mais apprendre l'anglais est vachement plus facile que le québécois. mon père a encore du mal à tenir une conversation entière en français et, avec l'accent, c'est particulièrement drôle.
ayant toujours été du genre divertissant et agréable à vivre, j'avais un nombre d'amis assez renversant et les invitations à des party ont commencé plutôt jeune : treize ans. certes, mes parents ne voulaient pas mais je trouvais toujours le moyen de filer en douce. c'était quelque chose que j'adorais. la musique, l'alcool, la drogue aussi parfois, la musique... c'était une façon comme une autre d'oublier les devoirs et penser à autre chose. sauf que, à dix-sept ans, l'excès des bonnes choses me prit mon meilleur ami dans un concours de calage. la preuve même que les adolescents se croient invincibles. eh bien lui ne l'était pas. et le découvrir ne l'épargna pas. trop de gens à chaque année perdent un proche pour des raisons stupides, des maladies ou des situations qui auraient pu être évitées. elle aurait pu l'être s'il n'avait pas été aussi orgueilleux. l'orgueil n'est pas toujours une bonne chose et cette perte me le fit réaliser. en fait, elle me calma carrément et je fus une année entière à refuser chaque invitation, à refuser de voir mes amis, à ne plus sortir de la maison sauf pour aller à l'école. je me sentais coupable de ne pas avoir insisté davantage pour le convaincre de ne pas le faire, d'avoir même fini par céder et l'encourager. on avait essayé de me réconforter en disant que moi-même cette soirée-là j'étais déjà trop avancé pour pleinement mesurer l'impact de la situation, ce qui ne fit que tourner le couteau dans la plaie.
puis un matin de printemps, ma mère débarqua dans ma chambre avec un document, me le tendant en disant d'y prêter une grande attention et de le remplir. j'avais entendu parler de ces histoires, mais je n'y avais pas cru, sauf que j'avais la vérité dans les mains. certes, de vieux portraits dans la maison de nos ancêtres prouvaient que ces créatures fascinantes avaient bel et bien existé, mais je les croyais disparus. cette situation me permettant d'enfin trouver de quoi penser, de quoi me changer les esprits et essayer de reprendre ma vie en main. repartir tout à zéro avec d'autres personnes puisque, avec les mois, j'en étais venu à perdre tous les amis que j'avais, dû à mon renfermement. il faut croire que j'avais trouvé les mots juste puisque je fus autorisé à passer une entrevue malgré ma demande tardive et on me fit passer les autres tests également. j'avais aveuglément mis les pieds dans un projet qui se fit un plaisir de me compter parmi ses premiers cobayes.
je n'oublierai jamais mon premier jour là-bas. " cher mr. yang, nous vous invitons à vous rendre le plus tôt possible en cette journée de mardi afin de vous acquérir de votre tout premier pokémon. au plaisir de vous y rencontrer, la direction. " comment ne pas être emballé ? comment ne pas se souvenir de toutes ses heures passées à jouer sur ces jeux fictifs concernant ces bêtes que l'on croyait à la fin de leur vie ? je m'étais empressé d'y aller, convaincu que mon choix serait clair. s'il y avait un bulbasaur, il serait mon choix. mais au final, mon premier pokémon fut un adorable pichu débordant d'énergie.
et pour finir...
lukas n'est pas une personne très tactile. en fait, il déteste être touché ou malmener à la manière coréenne malgré ses origines de ce côté. tenir la main d'un autre dude ? c'est gay. c'est même fucking gay. il ne faudrait pas faire l'erreur de croire que son côté joyeux fait de lui une personne à l'orientation sexuelle diversifiée, bien au contraire. c'est un pur hétéro et, en prime, il sacre comme un bûcheron par moments. si c'est pas bien canadien tout ça.
ma merveilleuse équipe
bidoof ++ beaver ++ mâle on pourrait rire longtemps du fait que l'équipe entière de lukas laisse à désirer et particulièrement du fait qu'il possède un bidoof, mais si ça ne tenait que de ses choix personnels, ce pokémon ne serait pas dans son équipe. s'il l'est, c'est parce qu'il a vu un autre élève abandonner ce bidoof comme un vieux torchon inutile et qu'il l'a pris en pitié. sans compter qu'il lui rappelle un peu son pays de castors avec son apparence similaire. du fait qu'il l'a recueillit, beaver est très reconnaissant envers lukas et le suit à la trace, mais est également très terrifié à l'idée d'être abandonné une seconde fois, devenant alors un véritable pot de colle. si bien que lukas doit souvent l'autoriser à dormir au pied du lit. en général, lukas ne se sert pas de beaver comme combattant, appréciant plutôt son côté animal de compagnie.
raichu ++ chupi ++ femelle UC
sandslash ++ andrew ++ mâle UC
pidgeotto ++ otto ++ mâle UC
who's there
rainy, 20ans, verseau/poisson, québécoise et administratrice : sup ! depuis le temps que je voulais faire un perso québécois, eh beh le voilà et croyez-moi, je vais fucking m'amuser avec.